Une rencontre cARTed ne coûte rien, qu'un peu de temps et d'énergie, car elle est toujours autofinancées sur le même principe participatif que les cartes postales. A la base il s'agit juste d'une soirée, d'un repas et d'une fête. Le contenu et l'atmosphère d'une rencontre dépendent beaucoup de l'hôte, il s'agit d'un échange qui se construit sur la base de la proposition de cARTed.
Bien sûr, organiser ce genre de rencontre quand personnellement on ne connait ni l'hôte qui va la recevoir, ni la ville où elle aura lieu, ni les conditions dans lesquelles cela va se passer, comporte toujours un certain risque. Mais sans prendre et assumer ce risque l'aventure de cARTed n'existerait pas.
La réussite des rencontres tient à peu de choses, trois pour être exact :
1 - L'envie et la générosité de le faire de la part de ceux qui l'accueillent.
2 - De bonnes conditions extérieures indépendantes de toute volonté (climat, catastrophe naturelle, élections présidentielles, conflit armé, ...).
3 - La présence d'invités.
Ce qui s'est passé au Havre est totalement inédit dans l'histoire de cARTed. Il n'y avait pas d'invités... nous étions en tout et pour tout 7 personnes en comptant les organisateurs. Les causes de cette situation peuvent être résumées dans la conjonction de 2 facteurs :
D'une part le Collectif Voskhod était en train de vivre sa dissolution et n'a pas dépensé, dans ces circonstances, l'énergie nécessaire à une mobilisation d'invités locaux ; d'autre part, contrairement à ce qui s'était passé à Lyon 2 ans auparavant, la proposition cARTed de série spéciale pour les associations, groupes et collectifs d'artistes a été cette année un échec en suscitant très peu de retours. L'espoir en un salut associatif ou collectiviste semble s'être effrité entre temps chez les artistes... Mais c'est une autre histoire.
Néanmoins, je tiens à préciser que nous avons passé chez Voskhod avec nos 3 invités, Laurent Kohler, innuit siniswichi et Denis Moreau, une extraordinaire soirée de rires.
L'invitation à la rencontre.